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Il est 14H lorsque je pars à la rencontre de Martine, dont j'ai eu le contact par Victoria. Nous avons rendez-vous au café le Basilic, sur la place de la Basilique à Saint-Denis. Nous y commandons deux cafés. L’entretien avec Martine est dense: Sociologue et habitante de Saint-Denis depuis 1986, elle porte un regard riche et critique sur sa ville. Malgrès tout, elle confesse : « J’habite ici depuis 86 et finalement, je connais un peu le centre ville car j’y habite, je connais la FAC parce que j’ai été amené à y bosser, mais il y a des quartiers où je n’ ai jamais mis les pieds.  En centre ville, on a tendance à dire qu’«on» est Saint Denis. Mais en réalité lorsque l’on parle de Saint Denis, on parle ou d’une grande entité abstraite ou d’un petit bout de quartier que l’on connaît. » Sur ce constat, j’évoque la raison de ma venue et la notion de réseau qui se dégage du projet. Martine souligne : « L’idée de réseau, c’est compliqué car c’est une notion abstraite. Il y a une époque ou j’entendais beaucoup « Saint Denis est un village ». Saint-Denis est un village, c’est vrai, mais d’un petit noyau de gens. Par rapport à la Grande ville c’est pas vraiment un village, peut etre DES villages.. » Cette remarque m’invite à préciser l’objectif de cette expérience: La réalité est que je viens à la rencontre d’un réseau de Saint-Denis, parmis tant d’autres. Ce sont mes premières rencontres qui on axé un cheminement vers d’autres personnes et le réseau qu’elles constituent. L’expérience que je mène ici ne pourra donc jamais prétendre à avoir rencontré "Les habitants de Saint-Denis" mais bien "des" habitants de , voire d’un, Saint-Denis.