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Ce matin, j’ai rendez-vous par Skype avec Marie.P, avec qui j’ai brièvement échangé par mail, pour un entretien à distance. La sonnerie retenti sur mon ordinateur. Je suis au Havre et je découvre Marie, dans son bureau parisien baigné de soleil. Je lui explique le projet en quelques mots et l’invite à se présenter. Marie enseigne à Paris 8 depuis 4 ans mais n’habite pas Saint-Denis. Lorsqu’elle a commencé à y enseigner, elle a vite constaté qu’avec le metro qui va directement de Paris à l’université, il est facile de circonscrire son réseau exclusivement à l’université sans jamais marcher autour de la fac. «Ce que j’essaye de faire dans certains de mes séminaires à l’université c’est justement d’essayer d’en sortir et de comprendre comment on peut travailler dehors. On a choisi le centre ville de Saint-Denis où on a travaillé notamment avec Synesthésie _et _ La Maison Jaune.» Durant l’entretien, nous abordons le rapport au numérique et Marie m’explique qu’elle considère qu’Internet fluidifie la communication mais qu’il y est aussi beaucoup question de partage, de mise en commun au-delà de la mise en relation. Elle précise : « Je m’en sers aussi beaucoup pour faire des recherches, comme un espace de connaissance. J’actualise mon site internet [](http://www.marie-preston.com/?target=_blank&classes=linkext) et j’ai deux blogs pédagogiques ou j’essaye de poster des choses « utiles ». Internet propose des lieux de recherche sur la pédagogie collective ou je peux aussi toucher plus d’étudiants.» Communiquant essentiellement par mail, Marie estime qu’Internet est fondamental pour elle. Avec ses étudiants, les outils numériques lui permettent par ailleurs de travailler en commun sans que tout le monde soit disponible au même moment, de faire vivre un projet avec plus d’autonomie. C’est d’ailleurs avec l'une de ses anciennes étudiantes, Victoria, que Marie choisi de me mettre en contact, par mail.