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Je me rends pour la première fois dans la ville de Saint Denis. J’y découvre d’abord, en sortant de la station de métro, le quartier de la Basilique où j’apprécie la place avec tous ses cafés. Le contraste entre l'architecture de la Basilique et celle de Gailhoustet sur la place du Caquet est frappant. En amont de cette visite, j’ai cherché à avoir un premier apperçu de Saint-Denis via quelques recherches sur internet. J’ai noté des noms d’associations et de rues que j’essaye de repérer aujourd’hui pendant ma ballade. Je commence par la rue du Corbillon, dont j’ai compris via Facebook qu’un groupe d’habitants porte l’association Bonjour voisins Cop’Billon, pour une revalorisation de la rue. Cette dernière accueille deux écoles mais est deserte lorsque je la traverse. Seules les bannières au bout de la rue flottent au vent, expliquant la problèmatique de relogement[](https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/les-deloges-de-saint-denis?target=_blank&classes=linkext) que connaissent depuis les habitants de cet immeuble depuis l'intervention du raid de novembre 2015. Je continue vers la rue de la Boulangerie, dans laquelle j’ai repéré l’existence de la Maison de la vie associative. Le lieu fait état d’une grande diversité d’information et de propositions: clubs de sports, cours d’alphabétisation, ateliers de tricot, cours de théâtre, projets artistiques, informations de rénovation d’habitat.. l’impression que j’avais eu sur le site de la ville [](http://ville-saint-denis.fr/annuaire/2?target=_blank&classes=linkext) en parcourant la liste des centaines d’associations dyonisienne se confirme ici: Celle de l’existence d’un grand réseau, couvrant un large panel d’activités et de services.

Dans cette même rue, je reconnaît la façade de la boutique Franciade, également repérée sur internet. J’y rencontre Andreea avec qui je discute rapidement et qui m’explique le projet de l’association, visant à valoriser le patrimoine Dyonnisien. La présence de quelques clients me pousse à la laisser libre mais j’achète au passage un petit sac La vie Dyonisienne sur lequel sont illustrés des lieux significatifs de la ville. Il me suivra tout au long de cette expérience.

Le lendemain matin, j’ai rendez-vous avec Bachir dans les locaux de Synesthésie, où je fait la connaissance de Line, coordinatrice des projets de l’association. En énonçant les envies de chacun, les possibilités qu'offre le contexte de résidence et la connaissance du territoire de Line, nous commençons à construire le projet petit à petit. Par un bref état des lieux du quartier, on évoque notamment La maison jaune, association d’habitants présente sur la dalle au dessus de la Place du Caquet, et avec qui Synesthésie entretien des liens. Je décide de m'y rendre prochainement.