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title: '12 septembre 2017' image_align: left

id: rct_12092017

Depuis quelques semaines, je suis en contact avec Manon, dont Wiebke de Point Carré m'avait donné le numéro de téléphone. Il y a quelques temps déjà, Manon avait mené un projet de cartographie du réseau artistique de Saint-Denis et il a donc semblé évident à Wiebke que nous aurions beaucoup à échanger. Elle ne s’était pas trompée. Après avoir eu un peu de mal à faire concorder nos disponibilités sur Saint-Denis, j'ai rejoint Manon un midi sur son lieu de travail, dans le quartier de La Défense à Paris. Installées sur un banc, je l’écoute me raconter comment elle est tombée sous le charme de Saint-Denis au cours du projet qu'elle y a mené : « L’idée de l’étude, c’était de comprendre les liens entre les lieux plutôt institutionnels et les lieux plutôt alternatifs. J’allai donc voir soit des lieux, soit des artistes, pour qu’ils me parlent de leur parcours, de leurs réseaux etc.. et c’était génial parce que je rencontrais de personnes en personnes. » C’est par le biais de toutes ces rencontres que Manon a pu avoir un apperçu de la richesse de projets, activités et émulations du territoire de Saint Denis. « Ce qui me plait aussi là bas c’est que par exemple si je vais au Pavillon je sais que je vais croiser des gens que je connais. J’y rejoins une amie, on est deux, on finit la soirée on est 10 à tables parce que les gens viennent discuter, tu t’es croisé une fois ou deux dans un projet du coin et on fini par boire des coups ensemble. «  Rapidement, elle a décidé de s’y installer et il lui a fallu moins de 8 mois pour se familiariser avec ce nouveau territoire. Lorsque Manon décrit sa "ville à echelle humaine" comme un espace pleins de ressources et pleins de vie, sa bienveillance à l’égard de sa nouvelle ville me donne envie de continuer à découvrir les lieux à travers son regard. Le Pavillon, un café du centre ville, semble être l'un de ses lieux fétiche et je décide donc d’aller m’y installer l'après-midi même, le temps d'un café.