Kévin Tessier há 7 anos atrás
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-title: '11 avril 2017'
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-id: rct_110417
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-Première découverte du centre de Saint-Denis - [jour 1](#float-left#cc)[](http://facebook.com)
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-Aujourd'hui, je me rends pour la première fois dans la ville de Saint Denis.
-J’y découvre d'abord, en sortant de la station de métro, le quartier de la Basilique ou j’apprécie la place avec tous ses cafés. Le contraste entre l'architecture de la Basilique et celle de Gailhoustet sur la place du Caquet est frappant.
-En amont de cette visite, j’ai cherché à avoir un premier apperçu de Saint-Denis via quelques recherches sur internet. J’ai noté des noms d’associations et de rues que j’ai essayé de repérer pendant ma ballade. Je commence par la rue du Corbillon, dont j’ai compris via Facebook qu’un groupe d’habitants porte l’association » Bonjour voisins Cop’Billon»,  pour une revalorisation de la rue. Cette dernière accueille deux écoles mais est deserte lorsque je la traverse. Seules les bannières au bout de la rue, rappelant les évenements de 2015, flottent au vent. De grands portraits interpellent sur la detresse de familles qui ont beaucoup perdu ce jour de novembre.
-Je continue vers la rue de la Boulangerie, dans laquelle j’ai repéré l’existence de la Maison de la vie associative. Le lieu fait état d’une grande diversité d’information et de propositions: clubs de sports, cours d’alphabétisation, rencontres de tricot, cours de théâtre, projets artistiques, informations de rénovation d’habitat.. l’impression que j’avais eu sur le site de la ville en parcourant la liste des centaines d’associations dyonisienne se confirme ici : Celle de l’existence d’un grand réseau, couvrant un large panel d’activités et de services.
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-Dans cette même rue, je reconnaît la façade de la boutique Franciade,  également repérée sur internet . J’y rencontre Andréea  avec qui je discute rapidement et qui m’explique le projet de l’association, visant à valoriser le patrimoine Dyonnisien. La présence de quelques clients me pousse à la laisser libre mais j’achète au passage un petit Tote bag « la vie Dyonisienne » sur lequel sont illustrés des lieux significatifs de la ville. Il me suivra tout au long de cette expérience.

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-title: '30 Janvier 2017'
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-C'est ici le premier article du récit qui sera alimenté au fur et à mesure du projet..
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-Début Janvier, Bachir Soussi-Chiadmi m’invitait à le rejoindre sur une période de la résidence qu’il mene à Synesthésie, centre de recherche et de création artistique basé place du Caquet à Saint-Denis.
-Depuis quelques années, Bachir travaille autour de l’alternative que sont les outils libres et open-sources dans le champ de la création. Avec Synesthésie, il conduit une recherche qui questionne la  convivialité des outils numériques que nous utilisons quotidiennement et la manière dont nous habitons les espaces de vie qu’ils composent.
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-Dans sa proposition de collaboration, Bachir m’invite à traiter de la  convivialité citoyenne dans Saint-Denis. Il s’agira de penser une approche qui permettrait de répertorier les activités «  invisbles ou informelles » - les espaces discrets de convivialité - des habitants du quartier centre de Saint Denis, autour de Synesthésie. Par ailleurs, l’un des enjeux de cette enquête est de questionner l’outil numérique comme vecteur de convivialité.  C’est à partir de ces premières pistes que le projet évoluera par la suite.
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-title: Récits
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-title: Andrea
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-id: ac_110717
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-Andreea Cerguta ; [ 11 Juillet 2017]
-rencontrée le 11 Juillet 2017 dans la boutique Franciade.
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-J’avais auparavant découvert Franciade en faisait des recherches web sur Saint Denis et m’était rendue à Franciade lors de ma premiere visite à Saint-Denis.
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-**Depuis quand travaillez-vous à Franciade, est-ce que vous êtes à l’origine de cette structure ?**
-Non pas du tout, moi je suis arrivée il y a un peu plus de trois ans, mais ça va faire treize ans que l’association existe. Tout était déjà lancé quand je suis arrivée.
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-Est-ce que vous pouvez m’expliquer un peu l’histoire de l’association ?
-L’association Franciade a donc 13 ans et la boutique dans laquelle nous nous trouvons a déjà 7 ans. Le but de l’association est de valoriser le patrimoine de la ville de Saint-Denis et le savoir faire des artisans, à l’origine c’était surtout des céramiques qui sont enfait des répliques des objets trouvés dans les fouilles du site archéologique mais on ne se restreint pas aux céramiques. Beaucoup de savoir-faires différents sont représentés à travers la boutique.
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-J’imagine que cette diversité d’acteurs amène aussi une pluralité de projets ?
-Oui tout à fait on ne reste pas que dans la production d’objets, on participe a beaucoup de projets qui n’ont rien a voir avec la céramique. On est en ce moment sur le projet «  la basilique vue de chez moi »  avec les habitants qui ont vus sur la fameuse basilique.
-C’est un projet d’édition de photo et de témoignage et leur rapport a la basilique.
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-Comment est-ce que vous réunissez ces différents acteurs  ?
-Ce sont les années de travail de la directrice Carine qui font qu’elle a un grand réseau de contact, et parfois on répond à des appels à projets, d’autres fois on nous contacte de l’extérieur.
-On fonctionne beaucoup avec les appels à projets car la [boutique](/?rct=r110417&map=mp_maison_jaune) ne suffit pas à faire vivre l’assocation et payer tous les salaires de Franciade. On a aussi des projets qu’on auto finance et qu’on lance nous même.
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-Comment est-ce que vous vous ancrez dans le territoire ?
-Déjà, nos clients se fidélisent car ils nous font confiance et parlent de nous à l’extérieur. Nous on essaye de se faire connaître aussi par des flyers et par Facebook car on est pas très bien placés et on a pas beaucoup de passage. On doit donc ramener des gens de l’extérieur qui ne passeraient pas autrement ici. On utilise donc les réseaux sociaux, ça nous permet de rappeller aux gens qu’on est présents.
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-C’est plus efficace pour vous les réseaux sociaux que le site internet ?
-Oui car on en a pas la même utilité, sur le site on présente surtout l’association et ses projets mais on ne présente pas les produits que l’on vend. C’est surtout pour archiver les 13 années d’activités, avec tous les artistes qui passent, c’est bien d’avoir un endroit ou l’on peut retrouver la trace de tout ça.
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-Je vois sur le comptoir un flyer qui indique «  racontez nous votre ville », qu’est ce c’est ?
-Ca c’est un projet auto-financé, en cours, ou l’ambition c’est d’écrire un « guide amoureux de la ville », on a recueilli des témoignages, commencé des ateliers d’écriture.
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-Est-ce que ça a été facile de féderer les gens ?
-Oui, réunir les gens et récolter les témoignages ça a été facile, le plus compliquer c’est de financer pour produire le guide et payer les gens qui travaillent à le mettre en forme.
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-En tant qu’habitante, est-ce que vous êtes liée à St denis ?
-Pas tellement mais c’est vrai que la plupart des choses que je fais c’est en lien avec l’association car on fait tellement de choses ici..
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-Franciade travaille avec d’autres asso ?
-Oui, un petit réseau comme Artefact, la coopérative Pointcarré, Adada.. il y a énormément d’artistes et d’initiatives ici. Tout le monde connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un… et les projets foisonnent ! On a fait des choses avec la maison des seniors aussi.
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-J’avais croisé Dechets D’art qui intervenait a la maison des seniors..
-Oui, ils font partis d’Artefact aussi, on connaît bien tous les acteurs de ce groupe là.
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-Et dans votre vie quotidienne, quelle place ont les outils numériques ?
-Dans le travail, on utilise beaucoup les mails, tout le temps, entre nous pour s’organiser et monter les projets.
-Dans ma vie personnelle ça a une importance énorme car ma famille habite ailleurs.
-Ca nous facilite la vie. Ils sont en Roumanie alors skype, c’est tous les jours.. je pourrais les appeler mais c’est pas pareil. Avec mes amies aussi, elles sont éparpillées un peu partout dans le monde donc j’aurais du mal à m’en passer. C’est sûr que je préférerais un contact face à face, mais sans ça je ne sais pas comment je pourrais tenir sans voir ma famille, là je les vois.
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-Alors, une dernière question avec qui est-ce que vous pourriez me mettre en contact ?
-Elie ou Wiebke de Point Carré. Passez les voir directement, il y a plein de choses à découvrir là bas.

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-title: 'Manon Dumond'
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-Manon Dumond ; [12 septembre ]
-rencontrée le 12 septembre 2017 à la Défense
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-C’est Wiebke  qui m’a évoqué le travail de Manon lors de mon passage à Point Carré le 12 Juillet.
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-Wiebke m’a parlé de toi en évoquant un travail de cartographie que tu avais mené sur les reseaux d’artistes de Saint Denis, est-ce que tu peux me parler un peu de tout ça ?
-Je vais t’expliquer un peu mon parcours. J’ai fait mon mémoire sur la place des collectifs dans la production urbaine et pour ça j’ai étudié deux collectifs dans Paris. A l’occasion d’un projet qui croisait mon sujet de mémoire j’ai travaillé avec « Grand Paris aménagement » ou j’ai fini par entrer en stage. A l’occasion de ce stage j’ai rencontré pas mal de monde à Aubervilliers dont les Frères poussières, la villa Medicis..et pleins d’autres. La villa medicis c’est un lieu de résidence ou tu peux rencontrer pleins d’artistes, pleins de compagnies.. là bas j’y ai rencontré iIris, l’administratrice, et Garance, qui était en alternance .. bref j’ai rencontré des gens qui sont devenus des amis et j’ai adoré travailler là bas. 
-Après ce mémoire et après ce stage, où j’avais donc travaillé avec Elsa vivant, elle m’a proposé de l’accompagner dans le labo de recherches en sciences sociales ou elle travaille, pour étudier les réseaux artistiques en Seine Saint-Denis, parce que j’y avais déjà beaucoup d’entrées dues à mon précédent travail sur Aubervilliers. J’avais aussi déjà rencontré pas mal d’acteurs du coin par le biais de Grand Paris aménagement. On avait rencontré déjà des gens de la Briche, de Synesthésie, du 6B... L’idée c’était de comprendre les liens entre les lieux plutôt institutionnels et les lieux plutôt alternatifs. J’allai donc voir soit des lieux, soit des artistes, pour qu’ils me parlent de leur parcours, de leurs réseaux etc.. et c’était génial parce que je rencontrais de personnes en personnes.
-Dans ce cadre là j’ai rencontré notamment Wiebke, découvert la Briche etc.
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-Comment tu prenais connaissance de ces lieux ou ces artistes ? Comment tu rentrais en contact avec eux ?
-Mon entrée principale était vraiment les lieux. Par exemple, pour la villa Medicis j’ai rencontré l’administratrice qui m’a dit « tiens, va voir machin », à chaque fois que je rencontrais quelqu’un il me disais «  ah mais tu a déjà été voir machin ? » qui était aussi dans la ville, mais c’était dans un lieu bien défini.
-Le 6B c’est pareil, je me suis rendu sur le lieux et j’ai pris les contacts qu’il y avait au rez-de-chaussé, directement sur place. Après dans le 6b c’était du bouche à oreille.
-Wiebke par exemple, j’étais passée par une personne de la villa Medicis, qui m’avait transmis les coordonnée d’Oriane  qui était venue à un moment à la villa medici pour des automates et qui a  coté de ça bosse en tant qu’artisan dans un atelier de la Briche donc que j’ai rencontré. On a bien discuté, elle m’a fait rencontrer des gens de la Briche et m’a parlé du travail de Wiebke en me disant « elle a un super projet sur la toison dyonisienne, la laine etc » et voilà j’ai donc rencontré Wiebke.
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-Et par exemple, quand Oriane t’a dit «  prend contact avec Wiebke », comment est-ce que tu entre en contact avec elle ?
-Alors pour Wiebke, j’ai eu son mail ou son numéro de téléphone je ne sais plus. Enfait je passais pas tellement par les réseaux sociaux et tout ça, on me donnait généralement un contact plus ou moins direct. Par contre, je me suis pas mal servi de Facebook pour repérer les lieux. Par exemple j’avais cartographié à partir de Facebook ces lieux et leurs liens entre eux. Ca m’a fait apparaître de nouveaux lieux que je connaissais pas. Après j’y allais surtout au culot en entrant directement dans un lieu, en discutant, en demandant «  tu connaîtrais pas une personne dans tel asso, etc ? » Et sinon  j’ai envoyé énormément de mails.  Ca permet de préparer les rencontres en amont mais au fur et à mesure ça s’est fait de plus en plus par bouche à oreille.
-Y’a aussi des gens que j’ai rencontrés par mon propre réseaux d’amis ou de connaissances. Par exemple, je participe à des ateliers de clown le soir et dans le groupe il y avais Caro qui m’avait dit qu’elle travaillait à Saint Denis donc j’ai fait un entretien avec elle et elle m’a parlé de gens de la Briche et elle m’a fait rencontré Solene, qui est graphiste, là bas etc..
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-Et donc toi tu habite aussi à Saint-Denis ?
-Oui, enfait à ce moment là j’habitais dans le 11e à Paris et je n’en pouvais plus de mon petit appart et je commençait à connaître de plus en plus de monde à Saint Denis. Il  y avait pleins de structures ou d’initiatives qui m’intéressaient là bas. Ce qui me plait aussi là bas c’est que par exemple si je vais au Pavillon je sais que je vais croiser des gens que je connais. J’y rejoins une amie, on est deux, on finit la soirée on est 10 à tables parce que les gens viennent discuter, tu t’es croisé une fois ou deux dans un projet du coin et on fini par boire des coups ensemble. Donc j’ai passé le pas de m’installer là bas, j’ai trouvé une colloque dans une petite maison et en l’espace de 8 mois j’étais déjà familiarisée avec le quartier.  En m’impliquant aussi, par exemple en filant des coups de mains au chapiteau Raj’ganawak, où j’ai recroisé Wiebke, à la coopérative Point Carré aussi, et puis au Pavillon vraiment c’est un endroit où j’ai rencontré plein de monde. Ca m’arrive souvent d’y aller juste avec une amie et finalement on y retrouve des gens qu’on connaît plus ou moins et on fini en grandes tablée.
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-Toi tu habite où dans Saint-Denis ?
-J’habite dans le  boulevard Carnot, c’est en plein centre à côté du marché.
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-Tu me disais tout à l’heure que tu aidait parfois Raj’ganawak, justement j’ai pris contact avec Camo hier, dans chaque entretien que je fais, il y a toujours des choses qui se recoupent..
-Ce qui est frappant à Saint Denis c’est qu’il y a un réseau déjà hyper existant et dense, mais il n’est pas fermé. Par exemple à la Briche c’est assez impressionnant parce qu’ils sont quand même beaucoup et tout le monde se connaît mais ça reste très accessible d’y rencontrer des gens. Après y’a aussi les gens de l’Académie Fratellini qui connaissent pas mal ceux de la Briche. C’est l’école de cirque de Saint Denis. Et justement un des étudiants de l’école de cirque, Pierre Maël, a visité mon appart quand je cherchais une nouvelle colloque, et il connaissait pas mal de gens de la Briche mais il avait encore envie de rencontrer d’autres gens, c’est cette ouverture aussi qui m’a plu ici.
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-Les lieux que tu fréquente, comment tu les as connu ?
-Avant, quand je bossais sur le réseau artistique je « cherchais » beaucoup, ça m’a donné une vision globale du territoire, donc quand je suis arrivée je connaissais plus de choses que mes colloques, je connaissais déjà pas mal de monde. Maintenant, depuis que je suis arrivée à Saint Denis je me laisse beaucoup plus porter, par les rencontres, les hasards, les endrois devant lesquels je passe.. Raj’ganawak par exemple c’est en discutant avec Wiebke, au détour d’une conversation elle me parle d’un chapiteau qui allait se monter ici alors moi t’imagines...un chapiteau ! Génial ! Donc Wiebke, qui avait fait le bal des bergère là bas m’a fait rencontré Taîs, l’administratrice, qui m’a fait rencontré Camo et maintenant quand je peux je vais filer un coup de main,  je suis sur la mailing liste.
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-Justement, comment est-ce que communiquent les assos ou lieux que tu fréquentent par exemple ?
-Facebook c’est un peu un outil imparable pour les évenements mais c’est vrai que sur Saint Denis ça marche pas mal par bouche à oreille, par exemple la Briche ils font souvent des soirées et ils invitent pas mal de monde, t’es pas forcément au courant mais «  ca se sait » qu’il y a une fête. Le chapiteau fonctionne plus avec une liste de mail, la Briche ils fonctionne avec un google groupe parcqu’ils sont 70 dedans, y’a meme des annonces d’appart qui tournent. Par exemple, Pierre-maël c’est comme ça qu’il a eu vent de mon annonce d’appart, parcque wiebke a relayé dans ce réseau qui a fait passé à l’académie fratellini..
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-Toi, quelle utilisation t’as de ces outils ?
-J’ai un rapport un peu paradoxal avec ça, je passe tellement de temps dessus au boulot que j’ai de plus en plus de mal dans ma vie plus perso à répondre à mes mails, à suivre les événements FB et tout ça. Même si je les utilise bien sûr. Au boulot je suis déjà toute la journée sur l’ordi, sur mes mails, pas mal sur Slack aussi. Du coup j’essaye de retrouver une autre temporalité le soir, ralentir le rythme. Parce qu’avec internet c’est un peu «  tout tout de suite » et ca va vite ! J’aime bien aussi retrouver des choses qui sont plus de l’ordre de l’imprévu et de la spontanéïté. 
-Après, je fais aussi partie d’un collectif densCité et là on utilise surtout Facebook en mode groupe privé et Facebook Messenger pas mal, on s’est mis sur Slack récemment aussi et puis on a tout sur google drive.
-Mais c’est vrai qu’au final je me trouvais un peu trop absorbée par les outils numériques et que ça pouvait avoir tendance à créer des circuits fermés. Le Pavillon et le Chapiteau ont été des vrais vecteurs de rencontre pour moi. Les outils numériques je les vois plus comme des facilitateur, des passerelles, mais ça n’est quand même pas le même type d’échange.
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-Est-ce que tu pourrais m’envoyer vers un de tes contacts de Saint-Denis ?
-Je peux t’envoyer vers Solèn : je l’ai rencontré justement au Pavillon, elle connaissait mon amie Justine avec qui j’étais, qu’elle avait rencontré par sa colloque, et on leur a proposé de s’asseoir avec nous et on est devenues amies comme ça. Elle est en train de monter un café culturel à Saint Denis.

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-title: 'Marie Preston'
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-Marie Preston ; 6 Juillet 
-échange sur Skype le 6 Juillet à 10h.
-Elle a été l’enseignante de Loyce, qui m’a envoyé vers elle, et c’est Bachir qui nous a mis en contact par mail.
-
-
-Explication du projet..
-...C’est donc Bachir,  que vous avez rencontré à Synesthésie, et Loyce, l’une de vos étudiante qui travaille à Synesthésie, qui m’ont envoyé vers vous..[…]
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-Dans un premier temps, pouvez-vous m’expliquer quel est votre rapport au territoire de Saint Denis?
-Effectivement, je suis professeur à Paris 8 depuis 4 ans. Il y a un metro qui va directement de Paris à L’université, sans avoir à traverser la ville par l’extérieur. C’est donc très facile de circonscrire son réseau exclusivement à l’université et il y a beaucoup de gens qui fréquentent cette fac et qui n’ont jamais marché autour de la fac. Ce que j’essaye de faire dans certain de mes séminaires à l’université c’est justement d’essayer d’en sortir, de cette université, et de comprendre comment on peut travailler dehors. Et le dehors qu’on a choisi c’est justement Saint-Denis et en l’occurence ça a été le centre ville. Dans le centre ville il y avait Synesthésie notamment qui était un point de raccordement que je connaissais avant d’être enseignante car j’avait travaillé avec Anne Marie (?), l’ancienne directrice que j’avais rencontré lorsqu’elle avait ses locaux sur les bords du canal. Donc on a travaillé avec Synesthésie et également un autre lieu qui s’apelle La Maison Jaune que j’ai rencontré par Line et Julien qui m’ont parlé de l’existence de ce lieu et j’ai fait un cours là bas. On était à chaque fois sur la dalle.
-
-Donc vous n’êtes pas habitante de Saint Denis ?
-Non pas du tout, je n’y habite pas.
-
-C’est donc par votre travail d’enseignante que vous découvrez vous-même ce territoire ?
-C’est ça, par le travail artistique au départ et puis ensuite par le travail à la Fac, les deux en même temps en fait.
-
-Quels moyens vous utilisez pour prendre connaissance du territoire de Saint Denis ?
-Alors pour Synesthésie par exemple, à l’époque j’ai connu Anne-Marie car elle m’avait contacté directement. 
-A l’occasion d’une exposition pour laquelle on m’avait contacté, qui s’apellait batista en seine saint denis j’avais travaillé sur la figure de Saint Denis et là j’avais pris contact avec des associations à la fois en faisant des recherches à la fois via des contacts que j’avais déjà. J’avais travaillé avec un architecte urbaniste et avec une personne de la Federation Française de Randonnée avec qui on avait organisé des marches sur la plaine entre Paris et Saint Denis. Après par contre lorsque j’étais à la Fac c’était surtout des contacts établis par bouche à oreille ormis un contact qui est celui avec l’AMAP qui est très singulière. Eux je les ai rencontré en les appelant.
-
-Avec vos étudiants comment est-ce que vous communiquez ?
-Ca dépend, dès qu’on arrive à des niveaux type licence 3, master.. je leur envoie quasi systématiquement un mail avant chaque séance pour leur donner des rendez-vous car je suis beaucoup en mouvement dans mes cours.
-Ensuite lorsqu’on commence à finaliser des projets et que tout s’accélère on travail beaucoup avec les outils numériques car je ne peux pas forcément être très présente, ni les étudiants, donc ce sont des supports qui nous sont très utiles notamment en terme d’organisation. On est plus dans la même temporalité, tout s’accélère, et comme je ne peux pas toujours être présente il faut que le projet soit autonome. Ne serait-ce que pour produire un flyer, organiser une exposition, on peut travailler en commun sans être disponibles au même moment.
-
-Est-ce que vous avez été touchée par la coupure internet qui a duré quelques temps dans Saint Denis ?
-On ne l’a pas vécu à la Fac mais on travaillait justement pour un atelier à Synesthésie à ce moment là avec Bachir et on y a été confronté effectivement.
-Comment ça s’est ressenti sur le travail ?
-On a essayé de s’adapter mais les étudiants avec qui on travaillait étaient des licence 2 et je crois que par la vision de l’université qu’ils ont, qui doit être performante, ils sont restés un peu perplexe sur nos stratégies d’adaptation « créatives ».
-On a surtout utilisé nos smartphones, reliés en bluetooth à nos ordinateurs. Mais les étudiants ne sont pas tous équipés de la même façon donc ça n’était pas toujours très simple.
-C’est aussi un moment ou on a pu ressentir qu’effectivement les étudiants de Paris 8 n’ont pas toujours beaucoup de moyens financier et que de là, le numérique n’arrive pas à la même vitesse pour tout le monde.
-On a été confrontés à cette coupure que sur le temps d’une séance mais on a surtout noté un « ralentissement ». Ce n’était pas plus mal car ça a nous a obligé a être créatif et trouver d’autres façons de faire, mais simplement le temps de l’adaptation ralenti le processus.
-
-Est-ce que vous avez eu des étudiants habitant de Saint Denis qui ont pati de cette coupure pour leur travail à la FAC ?
-Non, je n’ai pas eu ce problème.
-
-De façon plus quotidienne, comment vous pourriez décrire votre pratique du numérique et du web dans votre rapport social, pratique, professionnel à votre environnement ?
-Je communique éssentiellement par mail donc c’est vraiment fondamental pour moi, j’envoie bien plus facilement un mail que je passe un coup de fil. Notamment dans certaines circonstances ou il faut expliquer en detail des choses. 
-Sinon je m’en sers beaucoup pour faire des recherches, comme un espace de connaissance.
-J’actualise mon site internet et j’ai deux blogs pédagogiques ou j’essaye de poster des choses « utiles ». Internet propose des lieux de recherche sur la pédagogie collective ou je peux toucher plus d’étudiants aussi.
-
-Avez-vous conscience de pouvoir être un point de connexion entre des individus ?
-Oui c’est quelque chose dont je suis tout à fait consciente notamment dans mon rôle d’enseignante où c’est assez fondamental ne serait-ce que pour créer des groupes de travail. Après dans ma pratique artistique aussi car je travaille beaucoup en collaboration et chaque projet vise à réunir des personnes pour créer ensemble. Il m’arrive donc d’être moteur de mises en relations, c’est sûr.
-Je le travaille pas comme tel mais ça m’interesse aussi d’imaginer que les relations se créent hors de ma présence ensuite et que des choses que j’ai pu contribuer à initier prennent leur autonomie.
-
-Est-ce que vous pouvez me parler un peu de quelques projets que vous avez menés à Saint-Denis ?
-Je peux vous parler justement de projets,d’ateliers, qu’on a menés cette année. L’un d’eux, organisé avec des étudiants de master, projet portait sur l’oralité avec le présupposé que l’oralité est une des formes constitutive des pratiques collaboratives. Soit des pratiques ou l’oralité est sous une forme exclusivement conversationnelle, soit des pratiques ou la conversation est nécessaire pour mettre en œuvre un projet collectif. On travaillait sur la prise de parole, qu’est-ce que ça veut dire de prendre la parole, publiquement, et comment on donne la parole. Comment dans l’espace public on laisse la place à l’autre de s’exprimer et sous quelles modalités on favorise la rencontre
-Avec des licences 2 j’ai fait un projet un peu similaire et on a fait quelques séances à synesthésie avec Bachir qui consistait à donner une forme à un collectage d’anecdotes que les étudiants avaient enregistrés auprès de leur familles. Le but était ensuite de donner une forme textuelle collective sur Framapad, l’idée était de collaborer sur un texte collectif à partir d’un outil collaboratif.
-
-Est-ce que vous pourriez me mettre en contact avec une personne liée au territoire de Saint-Denis ?
-Je vais te mettre en contact avec une étudiante, Victoria Linhares, qui justement aime travailler cette notion de réseaux, notamment militant, dans saint-denis et en dehors.

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+ 0 - 6
user/pages1/05._reseaux-sociaux/reseausociaux.md

@@ -1,6 +0,0 @@
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-title: 'Réseaux sociaux'
-content:
-    items: '@self.modular'
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-

+ 0 - 8
user/pages1/06._links/_link/text.md

@@ -1,8 +0,0 @@
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-title: 
-content:
-    items: '@self.modular'
-    order:
-        by: ''
-        dir: ''
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user/pages1/06._links/links.md

@@ -1,6 +0,0 @@
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-title: links
-content:
-    items: '@self.modular'
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+ 0 - 6
user/pages1/home/default.md

@@ -1,6 +0,0 @@
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-title: Home
-content:
-    items: '@self.siblings'
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Diff do ficheiro suprimidas por serem muito extensas
+ 3 - 1
user/themes/r2c/css-compiled/template.css


Diff do ficheiro suprimidas por serem muito extensas
+ 0 - 0
user/themes/r2c/css-compiled/template.min.css


+ 1 - 4
user/themes/r2c/scss/template/_section.scss

@@ -105,7 +105,6 @@ body{
     #streetmap{
       #mapid{
         filter: grayscale(100%) contrast(1);
-        
       }
       & > div:nth-of-type(1){
         height: 100%;
@@ -114,9 +113,7 @@ body{
         width: 100vw;
         height: 100vh;
         .leaflet-marker-pane{
-          img{
-            transform: translate(-25px, -25px);
-          }
+          transform: translate(-25px, -25px);
         }
       }
     }

+ 5 - 0
user/themes/r2c/scss/template/_typography.scss

@@ -30,4 +30,9 @@ p{
       color: rgb(0, 0, 255);
     }
   }
+  &:nth-child(3){
+    a{
+      color: rgb(0, 0, 255);
+    }
+  }
 }

Alguns ficheiros não foram mostrados porque muitos ficheiros mudaram neste diff