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  1. Les 120 enseignes de l'habillement trouvent un accord pour ouvrir le dimanche
  2. Le travail du dimanche vient de franchir un pas de géant. La Fédération des enseignes de l'habillement vient de signer avec les partenaires sociaux du commerce succursaliste un accord social sur la dérogation au repos dominical dans la cadre de la loi Macron s'appliquant dans les zones touristiques internationales. Un cap décisif car il s'agit du plus important accord de branche autorisant le travail le dimanche signé à ce jour. Il concerne en effet plus de 120 enseignes, comme Kiabi, H&M, Celio ou Camaïeu, soit 22.000 points de vente et près de 120.000 salariés. Il a fallu plus d'un an à la fédération et aux organisations syndicales pour trouver un terrain d'entente. Pour les salariés qui se porteront volontaires, les parties ont validé le doublement de la rémunération des heures effectuées le dimanche. De plus, « le repos compensateur sera rémunéré pour les heures supplémentaires effectuées ce jour-là ", indique la Fédération des enseignes de l'habillement. Il sera possible pour ceux qui le veulent de revenir sur leur décision et de bénéficier d'un dimanche qui n'était pas prévu, « en cas d'indisponibilité ponctuelle ".
  3. Un impact favorable sur l'emploi
  4. Le plafond a été fixé à 26 dimanches travaillés par an, sauf si le salarié veut en faire plus. En échange, les enseignes se sont engagées à financer les frais de garde des enfants, et ce à hauteur de 40 euros maximum par dimanche travaillé. « Cet accord est une excellente nouvelle pour nos enseignes, qui traversent des moments difficiles depuis plusieurs années. Les magasins d'habillement, à l'instar des grands magasins, vont enfin pouvoir bénéficier de la clientèle dominicale », a indiqué Christian Pimont, le président de l'Alliance du commerce. Ces ouvertures devraient aussi avoir un impact favorable sur l'emploi. Les partenaires sociaux estiment que 850 postes seront maintenus grâce au chiffre d'affaires supplémentaire attendu du dimanche et 250 emplois nouveaux créés. Cet accord de branche est le quatrième signé en France dans le commerce concernant le travail dominical, après le bricolage (qui dispose d'une dérogation de plein droit, la couture parisienne et la bijouterie-joaillerie).
  5. Les échos.fr du 7/7/17