Ce fichier écrit sur l’éditeur de texte GNU nano 2.5.3 retracera sous forme de log semaines après semaines; les rencontres, les découvertes et les expériences menées lors de ces 3 mois chez OSP.
Le choix de ce programme pour le retranscrire a plusieurs intérêts; le premier étant de me familiariser avec le terminal et ses multiples fonctions telle que celle-ci, le deuxième étant de m’extraire de toute considérations esthétiques pour me focaliser sur le contenu de ce log et le troisième étant que malgrès l’aspect sommaire de cet éditeur il contient de puissants outils tels que le rechercher/remplacer, divers outils de justification, etc. De plus l’utilisation du terminal me permet de plus facilement aller rechercher les diverses commandes executées lors de mon stage pour ainsi les récuperer, les archiver et les commenter.
Découverte de mon nouveau lieu de travail:le 25e étage de la World Trade Center de ce qui semble être le quartier des affaires belge. Lieu intriguant qui semble n’avoir jamais vraiment vu passé ses heures de gloires, des photos aeriennes du quartier datant des années septantes (comme on dit ici) montrent des vues utopiques qui peuvent faire doucement sourir quand on regarde l’inventaire des activités actuelles répertoriées dans l’ascenceur.Les derniers étages sembles abandonés mais ils ont enfait occupés par une multitudes de studios de design (graphique ou autre) qui louent ces open space délaissé pour une bouché de pain. Le nom officiel de la pratique résume tout: bail précaire. Le studio est composé d’un noyeau d’actifs moteurs et d’autres personnes qui gravitent plus ou moins activement autours des projets/commandes.Stéphanie est la personne qui me gère pour l’instant et m’apprend les ficelles de leur système de travail, elle a laissé l’aspect design et création de côté pour se focaliser sur la gestion et l’optimisation des projets en cours. Mon arrivée tombe apparement parfaitement puisque fin avril OSP participera avec d’autres asbl(=loi 1901)/coopératives/studio au lancement d’un nouveau lieu culturel dans Bruxelles: le MAD (Mode Art and Design). La commande tombe effectivement bien puisque c’est pour moi l’occasion de me faire la main sur les logiciels et de renouer avec linux que j’avais laissé dans les cartons depuis quelques années. Au programme:
Du dessin vectoriel, du dessin et de la génération de caractères, de la mise en page et l’utilisation de divers périphériques externes qui ont très souvents 10 voire 20 ans de plus que moi et bien évidemment le tout avec des logiciels libres qui ont des interfaces graphiques souvent peu ergonomiques et intuitives ou (ça arrive) pas du tout d’interface graphique.
Le lundi est aussi le jour de l’OSP meet, on prend des notes sur un etherpad (prise de notes en ligne en direct) afin de constater de l’avancement des projets de chacun et de se répartir les tâches pour la semaine. A ce meet j’ai rencontré une partie de l’équipe: Hiej, Pierre (maître de stage de Daphné) et Sarah
git init
initie un dépot git
git add .
ajoute tt le dir dans lequel on est au dépot
git commit
ajoute un commentaire dans log
git remote -v
visualiser le dépot dans Git
git push
ajouter son travail au Git
git pull
mettre à jour son dépot
git log
visualiser le log du dépot
git clone
Je continue d’avancer dans la liste des tâches qui m’ont été confiée hier. Alors qu’hier j’ai passé une journée entière à réaliser un normograph, aujourd’hui fort d’une maîtrise légèrement plus avancée de inkscape je me lance dans le plan à l’échelle de la table d’exposition et je reprend le normograph en fonction des retours de Stéphanie et des contraintes techniques exposées par FabLab dans lequel on va les réaliser
sudo usermod -g lp
permet de s’ajouter au groupe d’impression linux nécessaire pour pouvoir imprimer
xrandr
permet la gestion des affichages history permet d’acceder à l’historique des commandes du Term
Ce matin nous sommes allez chez Roland Deuriez, un imprimeur riso qui va nous réimprimer des exemplaires d’un des objets qu’OSP veut présenter au MAD:16 case stories. Cet ouvrage regroupe 16 problématiques de mise en page ou de création graphique qui n’ont pas encore de vrai outils numériques ou qui si ils existent sont difficilement accessibles ou ne répondent que partiellement au problèmes. On y parle de mise en page liquide, d’“artisanat numérique”, de collisions de textes et autres. Cette matinée était pour moi le moment de renouer avec ma pratique de graveur/imprimeur à une échelle intermédiaire entre artisanal et numérique, entre petits tirages et tirages industriels. Plus tard j’aurais à plotter différentes couvertures pour ces fascicules.
Aujourd’hui réalisation des stickers en utilisant la CRICKX, un caractère crée par Pierre d’après un stock lettres autocollantes rachetés à Mme. Christelle Crickx héritière du magasin de son père qui était peintre en lettre. Même si au premier abord cette typo ne me disait rien, j’ai beaucoup aimé le process créatif qui visait sans prétention à immortaliser un travail typographique énorme. En effet madame Crickx découpait TOUTES ses lettres à la main d’après un gabarit en carton qu’elle avait crée. Le plus intéressant dans ce projet et la réflexion que ce projet ouvre sur le positionnement du typographe en tant que créateur et la mise en abîme crée par la création de Pierre. Dans le dossier relatif à ce caractère sur le site d’OSP on peut découvrir que les lettres de madames Crickx si elles paraissent maladroite pour un oeil de typographe sont issue d’un aller retour constant entre forme/fonction/usage.
Le gabarit en carton porte la trace de toutes les modification apportées au caractère pour que son placement sur une vitrine soit simplifié, pour le découpage à la main soit optimisé, etc. On aboutit ainsi sur un caractère hybride: un italique redresssé dont les contreformes sont toutes ouvertes pour faciliter la découpe et où tout les accents et points sont attachés pour faciliter la pose par les clients néophites. Le travail de Pierre permet de voire qu’au dela d’une mise en forme qui parait maladroite et naïve les caractères de madame Crickx sont enfait formé par un réel souci de coller (pardonnez le jeu de mot) problèmes qu’induit l’usage de ceux-ci et de la clientèle à laquelle elle était confrontée. A l’époque du projet Pierre lui avait demandé de dessiner un bas de casse pour son caractère.
Cela à donné naissance à la CRICKX Blobby qui témoigne de la totale non connaissance des “règles typographiques” et des logiques formelles qui peuvent construire un caractère. Le bas de casse finale à été redessiné par madame Crickx après quelques explications de Pierre sur les attendus. Le resultat final donne cette famille de caractère étrange et touchante (à mon sens) mais qui soulève des questions auquel tout bon designer (typographique ou autre) doit à mon sens se confronter dans sa vie. Le positionement vis à vis du rapport entre forme et fonction mais aussi notre capacité à sortir des carcans dans lesquels nous avons été formés et qui conditionnent notre façon de créer et de percevoir le beau. L’avantage de la lenteur du plotter c’est qu’on a le temps de réfléchir.
Ce matin avec Stéphanie nous aviens rendez-vous au MAD afin de régler quelques détails d’organisation pour l’évênement. J’y ai rencontré Annelys de Vet qui s’occupe de la scénographie de l’évènement. Après cela retour à l’atelier à pied, l’occasion pour Stéphanie de me parler un peu de Bruxelles, des endroits connus et moins connus, des bars et des musées. L’après midi sentait le week-end, Stéphanie partait en vacance en Suisse ce soir même et je m’apprête donc à me retrouver “seul” sur le projet MAD puisque en 1 semaine de temps je n’ai vu personne d’autre qu’elle et moi s’occuper de celui-ci. J’appréhende lundi mais j’ai confiance en cette organisation du dernier moment/toute épreuve. Cet après midi là j’ai commencé la mise en page du projet “Relearn” en commençant par les
modifications de la version française pour me familiariser avec Scrius; le logiciel de PAO libre. Puis j’ai enchainé sur la version anglaise. Ce micro projet et très intéressant dans la mesure ou la cohabitation (approximative puisque je réalise trois livrets séparés) des trois langues me permet de prendre conscience des enjeux typographiques spécifiques à chaque langue, notamment vis à vis de l’encombrement qui n’est par exemple pas du tout le même entre le français et l’anglais mais aussi vis à vis de la micro typo puisque le texte malgré sa taille est bourré de références et de renvois de notes.
Aujourd’hui était le jour de mon second OSP meet, Stéphanie étant partie en vacance en vacance il a fallu que j’explique l’avancement du projet MAD au reste de l’équipe (le tout en anglais) afin que nous puissions nous redistribuer les tâches. Comme je le soupconnais, le reste de l’équipe n’était pas vraiment mobilisé sur ce projet et je m’en retrouve donc quasiment en charge après seulement une semaine dans l’équipe. C’est l’occasion pour moi de m’insérer dans un workflow professionel mais aussi de trouver mes marques et de faire valloir mon approche et mes pratiques sur une base qui tient plus de l’échange entre collègues que de l’apprentissage auprès du “maître”. Cette journée (et je pense que la semaine sera du même acabit) à été riche de par l’immersion dans les process de création de l’équipe notament vis à vis de l’utilisation des divers outils numériques mis en place sur le serveur d’OSP comme leur Git ou leur cloud. Sarah travail avec un clavier dont la disposition des touches ne correspond pas à celle interprété par son ordinateur “j’ai changé de clavier pas mal de fois au début et j’ai préféré m’habituer à ne plus le regarder pour travailer, ça me permet de rester focalisée sur ce que je fais à l’écran”. Gijs m’as quand à lui appris à utiliser des scripts pour faire une imposition en cahier puisqu’il n’y a pas moyen de le faire depuis Scribus le logiciel de mise en page libre sur lequel je travaile depuis le début de mon stage.
pdftops -paper match .pdf
convertit un pdf en ps
psbook -s12 .ps
fais une impo en cahiers pour 12 pages d’un ps
pdfbook --short-edge .pdf
fais une impo en cahiers avec reliure bord gauche
Aujourd’hui j’ai retrouvé Gijs, Sarah, Stéphanie et sa petite fille Elli (3 ans et demi) pour commencer à installer les premières productions au MAD, organiser la dispostion de la table et réfléchir à une potentielle mise en espace de ces éléments. En effet nous sommes les seuls à exposer des objets imprimés et sans une disposition particulière il serai fort probable que le public ne remarque pas notre travail parmis la foule d’objets qui vont garnir ces tables. C’est en plus l’occasioàn de promouvoir une autre initiative open source : Libre objet. Ce sont des meubles crée entre autre par Mathieu Gabiot et dont les plans sont tous accessibles sur gratuitement sur son site, leur conception est modulaire afin d’assurer la plus grande adaptabilité et compatibilité entre toutes les gammes d’objets crées.
Aujourd’hui je me suis retrouvé seul à l’atelier, les autres étant soit partis en vacances soit occupés dans d’autres studios, très probablement celui de Speculoos où ma camarade Daphné fait son stage. Etrange journée qui m’a donné le sentiment de faire partie prenante de l’équipe; j’ai mes clés, mes objectifs et je me familiarise avec le fait de travailler et d’échanger avec un groupe de travail en utilisant le panel d’outils mis à ma disposition.
J’opère des mises à jour des objectifs sur le pad, je met à jour les dépôts Git avec mes modifications et réclame des feedbacks par mails afin de valider la finalisations des projets. à la fin de la journée je me sentais fière et léger; nouvelement armé pour la vie de travail colaboratifs à distance que je voulais construire.
RUPTURE TOTALE
Premier vrai OSP meet ce matin, également pour moi l’occasion de rencontrer Alexandre, un des membres pilier d’OSP. Nous faisons un debrief du MAD, quels en sont les retours du public? Notre travail était il valorisé par cette exposition? Les gens ont ils pris la peine de comprendre la démarche? Le bilan est mitigé, d’une part, comme dit précédement nous sommes les seuls à opérer dans le domaine du design graphique et le public étant confronté pour la majeur partie de l’exposition à des objets, ils n’osait pas venir manipuler nos ouvrages ou venir nous poser des questions. De plus la maigre partie des visiteurs qui l’ont fait étaient eux-même des designers graphiques ce qui nous confirme que notre pratique est encore trop hermétique. Impression confirmée par leurs questions, le plus souvent relatives aux logiciels qui démontrait une drôle de posture qui nous faisait sentir dans un zoo plus qu’un musée. “C’est bien qu’il y ai des gens comme vous pour faire ce genre de choses”. Cependant j’ai quand même de mon coté profiter de l’événement pour montrer mon travail à mes amis de belgique et ouvrir l’esprit sur ce monde méconnu qu’est le design open source (mais aussi la pratique dans son ensemble(?)). Le reste de la journée à été plutôt calme puisque le rush du MAD étant fini nous passons à d’autres projets et c’est donc pour moi le moments d’installer de nouveaux outils tels du l’ospkit: un browser modifié pour faire tourner leur software Html2Print que j’utiliserai pour la plupart des travaux d’édition avec eux et qui je pense sera aussi à l’origine de la mise en page finale de ce rapport. Cet outils leur permet de mettre en page et de créer des fichiers imprimables sur une base de html. L’un des intérs de cette pratique et bien entendu la cohabition et l’économie de travail lors d’une production commme “The riddle of the real city” sur laquelle travail en ce moment Gijs et qui comprend une version imprimée et une version ebook. D’autres nombreux avantages que je ne comprend pas encore sont listés sur leur site.
Aujourd’hui j’été sensé travailler seul sur le nettoyage des dépôts Git créés pour le MAD et créer des fichiers README pour ceux-ci afin de faciliter leur usage par un tier. Cependant Stéphanie m’a rejoin l’après midi afin de (m’aider à) résoude les conflits avec ma version de GNU/Linux afin de compiler le browser. Ce fut l’occasion pour moi de toucher du doigt l’une des pratiques fondamentales de l’approche Open Source: la documentation. Plus tard je compris d’ailleurs que c’était la fonction principale des fameux fichiers README. En effet au cours des recherches pour “compatibiliser” ma distribution avec leur outils, Stéphanie m’a expliqué que Sarah avait également eu ces problèmes mais qu’en les réglant ils n’avaient pas pensé à bien documenter la solution qu’ils avaient trouvé et que nous devions donc rechercher nous même les paquets manquants afin de finaliser la compilation. C’est donc la commande
Aujourd’hui j’ai commencé à travailler avec Alex sur la refonte du site internet du théatre de la Balsamine. C’est un théâtre qui travail depuis maintemant 3 ans avec OSP qui réalise leur identité visuelle. J’ai à charge de réaliser une page explicative pour les usagers du site, une sorte de méta-exercice puisque que pour cela il à fallu que moi même je comprenne comment marchait le site, quels étaient les outils mis en place et quels était la relation entre l’interface de l’utilisateur et ce qui apparaissait à l’écran. En effet, pour ce site OSP utilise GitLab comme serveur pour générer les pages du site en suivant une convention Markdown qui sera ensuite processée par un moteur en python appelé Pelican. Ce travail me permit également de mettre à l’épreuve mes toutes récentes compétences de documentation et de rentrer doucement dans le projet.
Second jour sur la page du manuel, je commence à comprendre les tenants et les aboutissants du projet qui se met en perspective de mon apprentissage du code depuis le début de l’année. Je commence également à discerner quels sont les choix d’ergonomie de travail des choix dûs aux supports de developpement. Leur serveur Git ayant quelques problèmes de cache depuis mon arrivée, je n’arrive toujours pas à “pusher” mes modifications, Alexandre m’a donc aujourd’hui appris à leur faire en local via SSH. Sont également revenus aujourd’hui les étudiants en anthropologie de l’ULB. Ce fût l’occasion de parler de nos pratiques personnelles et de constater des similitudes entre notre pratique et celle de permacultivateur. L’idée principale étant d’avoir une connaissance suffisament étendue de la chaîne de production (voire de devenir cette chaîne) afin de réduire au maximum une potentielle dépendance en cas de problèmes, mais aussi de pouvoir transmettre un savoir sans entraves et de la façon la plus perenne possible. Les étudiants ayant une connaissance très limitée de la programmation, Alex leur à fait un petit topo/démontration/explication du système linux et du potentiel du terminal. Celà me permis d’avoir un petit cour sur le terminal et de grapiller un script rigolo (vidéogrep) qui permet d’après un fichier vidéo et son fichier de sous-titres d’extraire toutes les séquences qui contiennent une “expression régulière” (regex) recherchée.
Aujourd’hui je démarre Médor tout seul, Alexandre est en retard sur le projet du site pour la Balsamine. Une journée assez molle puisque peu de travail pour moi. J’ai réalisé l’architecture des fichiers des articles afin qu’on puisse y acceder facilement depuis l’interface d’OSPKit et préparé le terrain à la mesure de ma conaissance de l’outils. Donc cela veut dire caler les premiers gabarits et gérer le nombre de pages en fonction des articles. L’intérêt de cet exercice à été pour moi d’avoir accès à tout l’envers du décors de l’équipe de Médor et aussi de me rendre compte des outils mis en place par OSP pour faciliter le dialogue de touts les interlocuteurs. Sinon depuis que Alex m’a parlé de vimtutor, je m’entraine et je pense bientot faire migrer ce log sur celui-ci. Afin de parfaire mon entrainement, je m’entraine de plus en plus à la tapuscription à l’aveugle.
Premier travail typographique, réalisation de kerning pour la typo de titrage de Médor, la Erbarre. Je m’étais déjà confronté à l’interface rebutante de FontForge lors de la réalisation des normographes. Cet exercice était pour moi l’occasion d’apprendre à programmer des kernings et plus globalment d’envisager une transition vers FontForge à l’avenir.
Aujourd’hui je suis seul à l’atelier, n’ayant pas de nouvelles j’en déduit qu’ils pensaient que je serai déjà partit au matin. Je décide donc de finir le travail qui m’a été confié et commence à couler le texte dans les rubriques que j’ai créé mardi. Je me familiarise doucement avec cet outils de mise en page qui met mes neuronnes à rude épreuve. L’un des avantages du HTML est que la structure du texte y est explicite puisqu’il est organisé avec des balises comme les header, div, p… Une telle structure de la matière textuelle force à une rigueur de travail qui si elle n’est pas un passage obligé dans des logiciels tel que InDesign (elle l’est implicitement) est un des fondements incontournables de leur système de travail.
Dure reprise après une week-end de 4 jours gracieusement offert par mes maîtres de stage. L’équipe de Médor rencontré auparavant dans un café dans une optique de planning est de nouveau réunie mais cette fois ci dans une optique de bouclage. Une journée fort complexe puisque les rouages de l’OSPKit me sont très loin d’étre connu et la moindre demande de la part du rédacteur en chef me prend 2h… Une expérience assez frustrante mais qui s’allègera au fil de la journée et je pense de la semaine.
Approfondissement de mon travail sur Médor, je suis en charge de couler le texte d’une des deux grandes enquêtes du journal. Pour l’instant me travail se limite au structurel, je m’assure que le texte se dispose bien dans les colones et fait des propositions de compositions avec les illustrations. En effet l’outils utilisé pour le mise en page du texte rend assez ardue et complexe la gestion des “petits conflits” typographiques tels que le gestion des césures ou des drapeaux. De plus j’étais encore un peu traumatisé de mon expérience de la veille et étais plutôt content de m’atteler à un travail qui ne nécéssitait pas une conaissance pousée du code et cela me permettait de familiariser avec la gestions des blocs de contenu, ce qui reste une base incontournable de tout projet de mise en page et de surcroit d’un journal.
Petit point avec l’équipe de pilotage du numéro, une partie de l’équipe de mise en page pense qu’on ne se met pas assez la pression et que ça risque de finir en nuit blanche. On me propose de changer de contenu, j’ai fini de couler le texte de l’article sur lequel je travaillais jusqu’ici, j’accepte. Je suis donc maintenant en charge de la mise en page de la partie portfolio de Médor
Fin de la premiere semaine de travail sur Médor, je suis assez fière de ma progression avec l’outils OSPkit
Deuxième grosse soirée sur Médor avec Antoine et cette fois ci Céline et Chloë. J’aime beaucoup ces moments
Soirée tentative de bouclage de Médor avec l’équipe composée de Alex, Antoine, Sarah, Ludi, Steph et moi pour la partie graphique, Céline, Chloë et Eddy pour la partie correction et contenu et Stéphane en tant que pilote punk du numéro. Les heures passent et les articles avancent mais vers 22h le constat tombe; nous n’aurons pas fini ce numéro avant le week-end. Il est l’heure de commamder une pizza et de mettre les bouchées doubles pour limiter les dêgats sur la vie sociale. Une fois la pizza arrivée nous nous permettons une pause, c’est égalememt l’occasion d’échanger ses appréhemsions/ressentis. Il en ressort que le principe du pilote punk, si il est interessant, doit être plus cadré et notament vis à vis de l’échéance donnée aux illustrateurs et aux journalistes, car effet étant en bas de la ‘chaîne graphique’ nous (et par extension la qualité de la mise en page) patissons du retard du contenu. Ce moment d’échange avec l’équipe me permet de comprendre ce genre de projet à échelle humaine et les implications dans le quotidien que cela nécéssite. La journée se terminera vers 1h du matin avec des bières et de la musique éléctronique. Au premier jour de travail sur ce journal j’avais mis deux jours sur un article sur lequel on avait du retravailler après pour finir à la fin de la semaine à pouvoir boucler deux article en seule journée (de 9h), fièr de mon progrès et de la solidification de savoir aquis jusqu’ici.